La Chancellerie a fait savoir hier que Jean-François Staehli, chef du Service de la sécurité civile et militaire (SSCM), avait été suspendu de ses fonctions. L'ouverture d'une procédure de renvoi est «envisagée».
Le communiqué indique que ce responsable n'avait «pas toutes les qualités requises» pour diriger une unité administrative. Mais aussi qu'il entretenait des «relations parfois difficiles ou inadéquates avec les collaborateurs, collaboratrices et partenaires de son service».
Le Conseil d'Etat n'en dira pas davantage. Quant au principal intéressé, il était inatteignable hier. Le décryptage du communiqué ne permet toutefois de conclure ni à une faute professionnelle grave, ni à ce qu'on entend par «gestes déplacés». Un comportement «trop militaire»? On l'évoque dans son service. Venant d'un colonel, on ne peut l'exclure...
Jean-François Staehli avait pris ses fonctions en septembre 2009, succédant à l'âge de 48 ans, à Claude Gaberel (autre colonel) à la tête du SSCM.
C'est depuis le début de l'année, le troisième haut fonctionnaire de l'Etat suspendu ou congédié, sans compter le départ controversé du chef du Service de la santé. /fnu