Ses divergences de vues avec le conseiller d’Etat étaient trop fortes: le chef du Service juridique de l’État, Vincent Schneider a choisi de renoncer à ses fonctions.
«[Il] a pris cette décision après avoir constaté avec son chef de département (réd: le conseiller d’Etat Alain Ribaux) qu’il ne partageait pas la même vision de l’exercice de sa fonction en termes de management.» L’Etat de Neuchâtel l’a fait savoir ce vendredi matin dans un communiqué, «qui ne fera pas l’objet de commentaires supplémentaires.»
Compétences et qualités humaines pas remises en cause
Vincent Schneider continuera à exercer ses fonctions jusqu’à la fin du mois de mai, puis démarrera une nouvelle activité de juriste au sein du même service. «A ce titre, il poursuivra une partie importante de ses activités actuelles, à savoir le soutien juridique et légistique aux départements et services de l’Etat, ainsi qu’à certaines commissions du Grand Conseil».
«Les compétences juridiques et les qualités humaines de Vincent Schneider n’étant nullement remises en cause, le Conseil d’État a convenu avec ce dernier de poursuivre la collaboration», est-il encore expliqué. Le poste de chef de service sera mis au concours dans les prochaines semaines.