Marie était allée chercher un couteau dans la cuisine, mais ce n’était pas pour couper la bûche…
De toute manière, celle-ci était immangeable, comme tous les autres aliments de la kitchenette. Son objectif était différent. Elle en avait assez des jérémiades de ses compagnons, bannis comme elle.
– Je ne suis plus dans l’coup, se lamentait l’écharpe.
– J’ennuie tout le monde, larmoyait le rasoir mécanique.
– Du neuf, du neuf, pestait le coquetier, toujours du neuf!
La lampe torche n’était pas en reste:
– C’est quand même un comble d’être enfermés ici.
Un souffle hivernal chuintait sous les tuiles. Les draps déployés sur les meubles et autres objets accumulés dans la chambre haute semblaient frémir. Cette atmosphère pesait sur le moral du groupe, tout comme la lueur confuse d’un lampadaire public qui s’infiltrait par la lucarne et soulignait l’inscription tracée au feutre épais sur leur prison de plastique? eirettehcéD....