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En 1815, Neuchâtel rêvait de devenir un grand canton

Le vallon de Saint-Imier, Tramelan, La Neuveville, Grandson et la rive droite du Doubs, du château de Joux aux Brenets: en 1815, les prétentions territoriales de Neuchâtel au Congrès de Vienne étaient de taille. Il a dû se contenter du Cerneux-Péquignot.

11 oct. 2019, 19:00
Le conseiller d'Etat neuchâtelois Laurent Favre sur la frontière franco-suisse au Cerneux-Péquignot. La date de 1819 se lit distinctement sur la borne.

Il y a des symboles qui ne se refusent pas. En lançant la semaine dernière sa campagne de restauration de bornes frontière, l’Etat de Neuchâtel a opportunément choisi Le Cerneux-Péquignot. Cela fait en effet 200 ans que le petit village voisin de La Brévine est neuchâtelois. Et c’est une des dernières fois qu’a été retouchée la frontière entre le canton et les territoires voisins. Une retouche modeste, que certains, à l’époque, auraient voulue bien plus importante.

A lire aussi : Le canton de Neuchâtel cherche des parrains pour restaurer ses bornes frontière

L’accord de la France

Commençons par régler la question de la date. Pourquoi 1819, et pas 1815, ou même 1814? Parce que c’est bien le 7 février 1819 que le village, détaché de Montlebon, resté dans le giron français, est définitivement rattaché au jeune canton de Neuchâtel. Il faut donc près de cinq ans pour que le royaume...

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