Cet automne, l’information avait créé l’émoi auprès des parents: les élèves neuchâtelois en dernière année d’école obligatoire devaient remplir les conditions de promotion à fin janvier déjà pour accéder aux lycées. Face à la grogne générale, la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti supprimait cette «clause guillotine» pour que les élèves non-promus au premier semestre puissent se remonter. Soulagement pour les parents. Pourtant, d’autres «clauses guillotine» étaient maintenues.
«Ma fille a bossé comme une dingue pour remonter ses moyennes au deuxième semestre. Elle réunit largement les 34 points requis pour s’inscrire au lycée! Avec 36 points, je refuse qu’elle redouble, que va-t-elle faire à part se démotiver?»
Ce Neuchâtelois est furieux: il vient de recevoir une lettre d’un lycée du canton l’informant que son enfant ne remplit pas les conditions d’admission à la formation gymnasiale. La raison: ses moyennes à la fin du premier semestre n’étaient pas assez élevées.
«Ma fille est...