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Ecouter la détresse, surtout la nuit

Les centres d’accueil de Couvet et Fontainemelon fonctionnent sans agents de sécurité. Ce sont des veilleurs, au profil social, qui assurent le bon ordre.

18 mars 2016, 01:24
Alexandre veilleur de nuit au centre d'accueil de migrants.



FONTAINEMELON 11 03 2016

Photo: Christian Galley

«C’est surtout pendant la nuit que remonte la détresse des requérants. Ils me parlent de leur famille, de leurs blessures, de l’argent qu’ils doivent envoyer pour rembourser leur voyage. Même si nous ne pouvons pas toujours les aider, nous sommes là pour les écouter.»

Alexandre de Sa est surnommé Mère Teresa de Calcutta. D’origine portugaise, cet immigré travaille depuis sept ans comme veilleur au centre de requérants d’asile de Fontainemelon. «En arrivant en Suisse, j’ai suivi le parcours normal du Portugais immigré. J’ai fait la plonge dans un restaurant. Puis j’ai eu la chance de bifurquer vers le social.»

Alexandre de Sa est un peu le «papa» des pensionnaires. «Les enfants veulent toujours savoir quand il travaille», confie une de ses collègues.

Pas de prise de karaté

La mission du veilleur? Surveiller le lieu d’accueil et ses alentours, gérer l’atmosphère et faire respecter le règlement, coordonner les nettoyages, distribuer...

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