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"Durant les soins, je parle avec les défunts": une croque-mort neuchâteloise nous parle de sa vocation

La mort reste un sujet délicat et tabou. Et les soins prodigués aux défunts une activité un peu mystérieuse. Pour Nicole Siegenthaler, directrice de l'entreprise de pompes funèbres Flühmann-Evard-Arrigo, à Neuchâtel, il s'agit d'une vocation héritée de son tout jeune âge. Ses interventions ont pour objectif de rendre leur dignité aux personnes décédées.

30 oct. 2017, 16:11
Nicole Siegenthaler utilise plusieurs "outils" différents dans son travail.

De nombreux professionnels interviennent après un décès. Et à l’exception d’un médecin légiste qui procéderait à une autopsie, le thanatopracteur – la personne qui prodigue les soins mortuaires aux défunts – est celui qui noue la relation la plus intime avec la personne décédée.

Le sujet reste délicat, toujours un peu tabou. Directrice des pompes funèbres Flühmann-Evard-Arrigo SA, à Neuchâtel, Nicole Siegenthaler parle de «vocation» et témoigne de son parcours de vie en cette veille de Toussaint.

Comment choisit-on de faire un métier où l’on côtoie la mort tous les jours?

Depuis toute petite, j’ai toujours voulu devenir croque-mort. C’est quelque chose que l’on a en soi. Des amis de mes parents travaillaient dans les pompes funèbres. Ils parlaient souvent de leurs activités lorsqu’ils venaient nous voir à la ferme. On me disait d’aller au lit, mais je me relevais pour écouter ce qui se disait derrière la porte. J’étais...

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