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Du bruit en guise de solidarité avec d’autres femmes neuchâteloises

L’heure de la grève des femmes a sonné vendredi. En attendant un grand cortège dans les rues de Neuchâtel, différentes actions ont eu lieu dans le canton.

14 juin 2019, 14:48
Plusieurs générations réunies pour la grève des femmes à Neuchâtel.

Il était 11h vendredi lorsque des femmes en grève ont fait du bruit à Neuchâtel, à La Chaux-de-Fonds, au Locle ou encore à Fleurier. Différentes actions ont été conduites dans les rues, en entreprise ou au sein d’écoles en attendant un cortège commun dans la capitale cantonale, au départ de la gare à 18h.

«Nous sommes solidaires avec les employées des magasins, de la santé ou du nettoyage, qui ne peuvent pas être parmi nous», a déclaré la syndicaliste Catherine Laubscher devant l’Hôtel de Ville de Neuchâtel. Les manifestants présents ont appris qu’ils n’étaient de loin pas les seuls à se mobiliser.

Parmi les exemples cités, «le collège du Bas-Lac vit aujourd’hui au rythme de la grève». A la crèche de Corcelles-Cormondrèche, les grévistes sont même remplacés par les conseillers communaux. L’employeur a fait un geste plus modeste pour les vendeuses du centre commercial des Entilles, à La Chaux-de-Fonds. Elles ont eu droit à une «pause gratuite» de dix minutes pour parler d’égalité au stand des organisateurs de la grève des femmes.

Pierrette, une féministe septuagénaire rencontrée à Neuchâtel, motivait ainsi sa participation à l’événement du jour: «Je ne suis pas tellement pour faire du bruit, mais il faut bien de temps en temps, pour qu’on ne nous oublie pas.» Mélissa était pour sa part présente avec deux amies étudiantes pour défendre «nos droits».

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