Le poids des mots, le choc des photos. C’est par l’image, mais en essayant de dépasser les clichés, que Latitude 21 – la fédération neuchâteloise de coopération au développement – a choisi de «montrer comment la Suisse peut participer au développement durable du monde», a lancé son président Jean Studer, ce lundi à Neuchâtel devant la presse.
L’exposition «L’Agenda 2030 de développement durable pour la Suisse et le monde» présente 17 photos illustrant les 17 objectifs compilés dans l’ambitieux programme adopté en 2015 à l’ONU par 193 chefs d’Etat et de gouvernement.
Tout le monde est impliqué
Il y est notamment question d’accès à l’éducation, de sécurité alimentaire, de santé et bien-être, de gestion de l’eau potable, de promotion des énergies renouvelables, de consommation responsable ou encore d’égalité des sexes. Pour que ces objectifs puissent être atteints, le secteur privé et la société civile sont appelés à faire leur part du boulot, dans les pays du Nord comme dans les pays du Sud.
Montée en collaboration avec la Direction du développement et de la coopération (DDC) et l’association Après-Bejune, l’exposition est à voir gratuitement jusqu’au 15 mars (sauf le dimanche) au péristyle de l’hôtel de ville de Neuchâtel (lundi-vendredi 8h-18h, samedi 9h-17h).
Latitude 21 regroupe 19 organisations non gouvernementales (ONG) neuchâteloises actives dans la coopération internationale et le développement durable. Financée par la Confédération, le canton et des communes, elle a soutenu 17 projets en 2018, pour un montant total d’environ 415’000 francs. Les visiteurs peuvent découvrir ces différents projets dans le cadre de l’exposition.
Petit film humoristique
La Fédération a également dévoilé ce lundi un clip humoristique (voir ci-dessous) visant à souligner l’importance des bonnes pratiques dans le domaine de la coopération internationale. Ayant pour thème la lutte contre le brouillard dans le canton de Neuchâtel, il rappelle, par l’absurde, qu’il faut parfois se méfier de l’expertise de certains experts…
«A Latitude 21, nous analysons scrupuleusement tous les projets que nous soutenons, afin de garantir aux donateurs que leur argent sera utilisé de manière utile par les ONG. Faire le bien, c’est bien. Mais le faire bien, c’est mieux», a résumé Jean Studer, en reprenant la morale du clip.
L’autre but de ce film, c’est de glisser à l’oreille des Neuchâtelois que leurs petits problèmes sont parfois bien peu de chose par rapport aux vraies menaces qui pèsent sur le monde.