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Dissolution de Transrun SA

La société anonyme Transrun n'a plus de raison d'être après l'échec dans les urnes du projet de RER dimanche. Le directeur de la SA Patrick Vianin a proposé lundi après-midi au conseil d'administration de dissoudre la société.

24 sept. 2012, 16:56
Une personne devant des affiches invitant à voter non ou oui au RER.

La décision finale reviendra au gouvernement, l'Etat neuchâtelois étant le seul actionnaire, a indiqué lundi à l'ats M. Vianin. Seule «bonne nouvelle, si on peut dire», le crédit de 6,6 millions de francs accordé par le Grand Conseil à TransRun SA n'a pas été entièrement dépensé et l'Etat devrait récupérer quelques centaines de milliers de francs.

Les trois personnes qui oeuvraient à plein temps «voire plus», seront licenciées. «Il ne restera de TransRun SA que des boîtes d'archives», déclare son directeur. La volonté d'unifier les villes du canton demeurera aussi, mais on ne verra plus un tel projet au niveau des transports publics avant plusieurs décennies, augure-t-il.
 
Neuchâtel avait la chance de bénéficier du soutien financier des CFF et de la Confédération. Seul, le canton ne peut pas partir dans un tel projet, estime M. Vianin. Et ce dernier d'exprimer des regrets, notamment que le projet ait souffert de la crédibilité limitée du Conseil d'Etat.
 
Concrètement, les liaisons ferroviaires dans le canton de Neuchâtel continueront donc de s'appuyer sur la ligne entre le Haut et le Bas. Celle-ci passe par la gare en cul-de-sac de Chambrelien qui oblige les trains à rebrousser chemin, rallongeant de près d'un quart d'heure le parcours entre les deux principales villes du canton.
 
241 millions réinvestis
 
Comme les CFF le déclaraient dimanche déjà dans un communiqué, l'ex-régie fédérale se contentera de renouveler la ligne entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pour la maintenir à un bon niveau et assurer aussi bien que possible le trafic ferroviaire du futur. Ces travaux étaient de toute façon prévus pour maintenir en l'état la ligne en attendant la réalisation du TransRun.
 
Les études techniques nécessaires seront lancées dès ces prochains jours. Il s'agira en particulier de planifier les travaux, a précisé lundi à l'ats Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF.
 
Les 241 millions de francs dont disposaient les CFF pour participer au TransRun resteront investis dans le canton de Neuchâtel. D'entente avec l'Office fédéral des transports, ils serviront à des travaux d'entretien et de renouvellement, notamment des tunnels, a encore dit M.Schmidt.
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