Le coronavirus nous a infligé pas mal de dégâts en 2020. Economie, culture, sport, liens relationnels, finance, éducation, hôpitaux… Le rouleau compresseur pandémique s’est pris pour le Père Noël en distribuant son cadeau viral à tous les étages de nos sociétés.
Mais au milieu de cette gabegie ont pointé quelques fois de faibles lueurs de résistance, de celles qui absorbent l’ennemi pour mieux croître. «Dib & Lia» en est un parfait exemple musical. La galette, fruit intimiste et discret d’une collaboration passagère entre un Jurassien et un Franco-Libanais, aurait presque pu passer inaperçue. Et ça aurait été bien dommage.
Peu d’artifices
Huit petits morceaux «baroque-pop-lo-fi», une vingtaine de minutes où se mêlent guitare, boîtes à rythme, synthés, voix, et puis s’en vont: Félicien Donzé et Samy Dib ont assez de talent à eux deux pour ne pas avoir besoin de davantage d’artifices. «On partage un local ensemble à Genève depuis...