Le premier est nommé à Neuchâtel, le second à Berne. Pour les deux, l'édition du 21 décembre 2000 offre une courte biographie. «Agé de 38 ans, Philippe Gnaegi est marié et père de trois enfants.» «Né en 1957, Claude Nicati est marié et père d'une fillette de 7 ans et de deux garçons (8 ans et demi et 10 ans).» Deux hommes, deux parcours différents qui, neuf ans plus tard, se croisent.
Philippe Gnaegi et Claude Nicati attendront fin avril 2009 pour être élus au Conseil d'Etat en même temps que Gisèle Ory et Frédéric Hainard. Le seul des trois candidats PLR à ne pas figurer dans cette édition du 21 décembre 2000. Mais il se rattrapera par la suite. Et c'est une autre histoire...
Ce jour-là, la nomination de Claude Nicati au poste de substitut du procureur général de la Confédération était annoncée en page 3. «Il faut nous sortir la tête du sable», assène Claude Nicati. «En matière de drogue, il faut cesser de nous occuper de «peanuts» et des petits dealers, mais taper plus haut et plus fort.» Lui qui avait déjà prévenu son futur chef, Valentin Roschacher, qu'il avait «parfois mauvais caractère».
Tout sourire, Philippe Gnaegi se réjouit, lui, de sa nomination à la tête de l'Ecole supérieure de commerce de Neuchâtel. Nommé par le Conseil d'Etat, il succède à Marcel Jeanneret.
Au hasard de la chronique, voici donc l'actuel chef du Département de la gestion du territoire du canton de Neuchâtel, Claude Nicati, et le responsable du Département de l'éducation, de la culture et des sports, Philippe Gnaegi, déjà réunis.
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