Clouer le bec à un coq pour l’empêcher de troubler le voisinage par ses chants intempestifs? Il faudra se lever tôt pour y parvenir. Le Tribunal cantonal de Neuchâtel vient d’annuler une décision de la commune de Val-de-Ruz, qui avait obligé un couple à se séparer de ses gallinacés pour des motifs de tranquillité publique.
La justice neuchâteloise vient de publier son verdict: les deux coqs installés dans le poulailler d’un village vaudruzien et jugés trop bruyants par certains habitants ne seront pas séquestrés par la commune. Ils pourront continuer de chanter.
Recours gagnant pour les éleveurs
Depuis septembre 2013, des voisins excédés par les cris des deux coqs multiplient les plaintes auprès de la commune de Val-de-Ruz. Après avoir tenté de concilier les deux parties, les autorités vaudruziennes ordonnent aux éleveurs de se séparer de la totalité de leurs coqs dans les deux semaines, faute de quoi la commune procédera au séquestre des animaux. Les détenteurs des volailles font recours auprès du Tribunal cantonal. Et viennent d'obtenir gain de cause.
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