«Nous vivons dans la peur du prochain délit. A moins de nous barricader, je ne vois pas comment nous pourrions nous en sortir.» Le Boudrysan Dastier Richner habite dans une villa à 500 mètres du centre de requérants d’asile de Perreux. Ce père de famille est encore sous le choc du cambriolage dont il a été victime il y a trois semaines.
«C’était en plein jour. Ma femme est tombée nez à nez avec deux requérants qui se sont enfuis. Le procureur a requis six mois de prison contre les auteurs. Devinez qui nous avons croisé quelques jours plus tard devant notre domicile? Les deux mêmes cambrioleurs!»
Pour beaucoup de Boudrysans, vivre à proximité du centre d’enregistrement fédéral est devenu un cauchemar: ces riverains sont frappés de plein fouet par l’augmentation des délits perpétrés par des ressortissants étrangers.
Effractions à répétition
«Cela a commencé par des vols dans les véhicules,...