Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Des voisins du centre d’accueil de requérants de Perreux vivent dans la peur du prochain délit

Vivre à proximité du centre de requérants d’asile de Perreux est devenu pour eux un cauchemar: des Boudrysans victimes de cambriolages et d’agressions tirent la sonnette d’alarme. La commune demande une réouverture du poste de police durant la nuit.

16 oct. 2020, 13:00
Le Boudrysan Dastier Richner vit à proximité du centre d'accueil de Perreux. Lui et ses voisins sont régulièrement victimes de délits commis par des requérants d'asile.

«Nous vivons dans la peur du prochain délit. A moins de nous barricader, je ne vois pas comment nous pourrions nous en sortir.» Le Boudrysan Dastier Richner habite dans une villa à 500 mètres du centre de requérants d’asile de Perreux. Ce père de famille est encore sous le choc du cambriolage dont il a été victime il y a trois semaines.

«C’était en plein jour. Ma femme est tombée nez à nez avec deux requérants qui se sont enfuis. Le procureur a requis six mois de prison contre les auteurs. Devinez qui nous avons croisé quelques jours plus tard devant notre domicile? Les deux mêmes cambrioleurs!»

Pour beaucoup de Boudrysans, vivre à proximité du centre d’enregistrement fédéral est devenu un cauchemar: ces riverains sont frappés de plein fouet par l’augmentation des délits perpétrés par des ressortissants étrangers.

Effractions à répétition

«Cela a commencé par des vols dans les véhicules,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias