Le fléau est nouveau dans le canton de Neuchâtel: les restaurateurs se disent de plus en plus victimes de réservations non honorées – les «no show» ou «réservations fantômes». La perte peut se chiffrer en dizaines de milliers de francs par année pour certains d’entre eux.
«Mon restaurant affichait complet depuis plusieurs jours pour la Saint-Valentin. Le soir venu, je me suis retrouvée avec 18 places vides. C’est presque la moitié de mon établissement. Je l’ai encore en travers de la gorge.» A l’image d’autres restaurateurs du canton, Caroline Juillerat, patronne de La Désobéissance, à Neuchâtel, se fait régulièrement poser un lapin. Et avec les fêtes de fin d’année, sachant que son carnet de réservations se noircit, elle s’attend à une recrudescence de ce phénomène.