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Des réformes pas au goût de toutes les politiciennes neuchâteloises

Relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans pour les femmes, pas de prise en compte de la notion de consentement en cas de viol dans le Code pénal: deux commissions du Conseil des Etats fâchent une grande partie des femmes. Des politiciennes neuchâteloises réagissent.

03 févr. 2021, 17:31 / Màj. le 03 févr. 2021 à 18:00
Des manifestations contre le relèvement de l'âge de la retraite ont déjà eu lieu en 2015 avant une votation fédérale.

«Force est de constater que nous sommes dans une chambre à majorité masculine, largement à droite et ultraconservatrice. La société avance. Les femmes sont descendues dans la rue il y a moins de deux ans. Il faut croire que dans cette chambre les fenêtres et les portes sont bien isolées», fulmine la conseillère aux Etats neuchâteloise Céline Vara, représentante des Verts.

Concocté par la commission de la santé et de la sécurité sociale du Conseil des Etats, le projet de réforme de l’AVS, qui comprend l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, fâche à gauche.

«On ne peut pas augmenter l’âge de la retraite des femmes, demander des sacrifices supplémentaires alors qu’il n’y a pas d’égalité salariale», juge Céline Vara. «Un nouvel affront envers les femmes de notre pays», selon la députée au Grand Conseil neuchâtelois Martine Docourt, coprésidente des Femmes socialistes suisses.

Il faut croire...
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