Trois professeurs de l’Université de Neuchâtel soutiennent le mouvement Extinction Rebellion et dénoncent l’inaction politique face à la crise climatique. Ont-ils violé leur droit de réserve? Nuisent-ils à la réputation de l’Université?
A ces interrogations du groupe UDC au Grand Conseil neuchâtelois, la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti a répondu ceci: «Ces professeurs ont apporté leur soutien aux actions pacifiques et pas anarchistes, comme le formule la question. Il s’agit de l’exercice d’une liberté académique concernée des choix de notre société. A titre personnel, je constate que le monde politique a une très forte tendance à la procrastination», soit à temporiser, alors que «nous ne pouvons pas nier qu’il y a une urgence climatique».