Pourquoi les chefs d'entreprise sont-il si peu à briguer un mandat politique? Pourquoi, selon les calculs de Pierre Hiltpold, directeur de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie (CNCI), le Grand Conseil ne compte-t-il qu'une douzaine de représentants du commerce et de l'industrie, alors que 68 (sur 115) sont salariés de l'Etat ou ont une activité professionnelle les faisant dépendre fortement d'une subvention ou d'achats du canton?
Hier à Colombier, à l'occasion de l'assemblée de la CNCI, Pierre Hiltpold a livré les résultats d'une réflexion menée par un groupe de travail constitué d'une dizaine de personnalités du canton et destinée à lancer des idées pour réformer les institutions et inciter les patrons à faire de la politique.
Des pistes? La suppression des districts et la création d'un seul cercle électoral, d'abord: " Cela obligerait les députés à solliciter des suffrages dans toutes les régions du canton" , constate Pierre...