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Des personnalités neuchâteloises s'engagent pour la redevance radio-TV

La levée de boucliers contre l'initiative populaire "No Billag" atteint le canton de Neuchâtel. Des personnalités de la région sont montés au front pour mettre en garde contre les effets négatifs d'un "oui" le 4 mars prochain.

17 janv. 2018, 14:40
Anaïs Emery, directrice du Nifff, redoute les conséquences de "No Billag" pour la culture.

Un comité neuchâtelois monte à son tour au front pour dénoncer une initiative populaire «extrême»: No Billag, qui sera soumise au vote du peuple suisse et des cantons le 4 mars prochain.

Des membres de ce comité donnaient hier une conférence de presse. Au-delà des arguments généraux déjà largement entendus, nous leur avons demandé ce qu’ils redoutaient sur le plan cantonal.

«Resserrer les rangs»

«La proximité avec nos médias régionaux est vitale», souligne Jean-Claude Baudoin, président de l’Union neuchâteloise des arts et métiers (Unam). Et d’évoquer Canal Alpha, RTN et le bureau de la RTS à Neuchâtel. Autant de médias qui dépendent largement de la redevance radio-TV, que l’initiative veut supprimer.

Ces médias jouent un rôle important dans «la valorisation des entreprises, de la formation professionnelle et du partenariat social». L’Unam les soutient «comme nous défendons le petit commerce. Nous devons resserrer les rangs dans ce canton», estime Jean-Claude Baudoin....

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