«Nos voies respiratoires sont affectées et je dois parfois utiliser des inhalateurs.» Installée depuis quatorze ans en Australie, Géraldine Aegerter est profondément inquiète.
La quadragénaire originaire de Bevaix habite en Nouvelle-Galles du Sud, l’une des régions les plus touchées par la vague d’incendies qui ravage le pays depuis septembre (lire l’encadré).
«Je vis sur la côte, proche de deux grands feux, à environ une heure de route. Le ciel est constamment enfumé, gris ou orange. Nous avons une visibilité limitée et l’air est très pollué. Nous avons également des restrictions quant à l’usage de l’eau: il est par exemple interdit d’arroser le jardin», explique cette fonctionnaire d’Etat.
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«Chaque goutte est précieuse»
Les restrictions liées à l’or bleu se durcissent à mesure que l’on s’avance dans les terres. «Il y a un constant sentiment de culpabilité lorsque j’utilise de...