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Des enseignants resteront hors-la-loi dans le canton de Neuchâtel

Vivant à l’étranger et travaillant notamment dans le canton de Neuchâtel, des enseignants sont hors-la-loi. Les députés n’ont pourtant rien voulu savoir d’une adaptation de la norme.

30 juin 2021, 16:53
Le Grand Conseil neuchâtelois n’a pas voulu régulariser la situation des enseignants domiciliés à l’étranger, notamment ceux enseignant à temps partiel au Conservatoire.

La modification légale soumise mercredi 30 juin au Grand Conseil neuchâtelois émanait de l’ancien député Vert Jean-Jacques Aubert, professeur à l’Université de Neuchâtel (Unine). Elle n’a eu aucune chance.

Jean-Jacques Aubert pointait du doigt un problème: des enseignants de hautes écoles neuchâteloises risquent, en théorie, d’être licenciés car domiciliés à l’étranger. Cité dans un rapport de commission, il mentionnait le cas d’une professeure de harpe engagée à 20%. Et jugeait «absurde» de l’obliger à s’installer dans le canton.

«La loi est contournée»

Actuellement, les titulaires de fonctions publiques peuvent s’installer librement partout en Suisse. A moins que la bonne marche du service pour lequel ils travaillent n’en soit affectée.

Ancien vice-recteur de l’Unine, Jean-Jacques Aubert demandait que ceux dont le taux d’engagement n’excède pas 33,3% puissent résider à l’étranger. Cela aurait permis de régulariser un certain nombre de situations. Car, «il est notoire que la loi actuelle est soit violée...

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