«J'ai vécu 33 ans de bonheur dans mes vignes, maintenant je suis heureux autrement», a dit aujourd'hui devant la presse le chef du Département de l'économie. Il ne regrette pas d'avoir pris la décision de quitter ses vignes pour le Conseil d'Etat.
Si l'ancien vigneron-encaveur d'Auvernier estime que la situation économique du canton est meilleure que ce qu'elle laissait présager, il est tout de même régulièrement confronté à des défis de taille. Depuis son entrée en fonction le 7 décembre 2010, il s'est attaqué à des dossiers majeurs tels que «le redressement des finances de l'Etat, la gouvernance des partenariats, la restructuration de l'Etat et la réforme des institutions, la fiscalité, les enjeux énergétiques, Hôpital neuchâtelois, Microcity et le TransRUN», selon un communiqué de la chancellerie d'Etat.
Les licenciements chez Energizer et Philip Morris ont également demandé un gros investissement en temps à Thierry Grosjean. Ces cas sont à l'image des difficultés rencontrées par Neuchâtel, un des cantons qui compte un taux de chômage les plus élevés en Suisse. De ce fait, «la prochaine entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale sur l'assurance-chômage (LACI) est un défi important».
Le conseiller d'Etat a, à l'occasion de cette conférence, rappelé l'importance de la réforme fiscale des personnes morales et physiques pour rendre le canton plus attractif. Les Neuchâtelois sont appelés à s'exprimer sur cette question le 3 avril. /comm-bfe