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Des coqs qui dérangeaient le voisinage pourront continuer de chanter

Val-de-Ruz a ordonné à des éleveurs de se séparer de gallinacés. Décision annulée.

16 janv. 2016, 00:49
Ein Hahn kraeht am Montag, 6. Mai 2013 auf einem Bauernhof in Nottwil. (KEYSTONE/Sigi Tischler) SCHWEIZ HAHN FRUEHLING

Clouer le bec à un coq pour l’empêcher de troubler le voisinage par ses chants intempestifs? Il faudra se lever tôt pour y parvenir. Le Tribunal cantonal de Neuchâtel vient d’annuler une décision de la commune de Val-de-Ruz, qui avait obligé un couple à se séparer de ses gallinacés pour des motifs de tranquillité publique.

La justice neuchâteloise vient de publier son verdict: les deux coqs installés dans le poulailler d’un village vaudruzien et jugés trop bruyants par certains habitants ne seront pas séquestrés par la commune. Ils pourront continuer de chanter.

Les premiers caquetages entre voisins ont commencé en septembre 2013. Un couple habitant à proximité du poulailler écrit au Conseil communal de Val-de-Ruz pour se plaindre du chant des deux coqs détenus par leurs voisins. Ils demandent aux autorités d’intervenir pour ramener la tranquillité dans ce quartier résidentiel.

Un bruit «insupportable»

L’administration communale s’exécute: elle informe le couple...

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