Affiches, tracts, débats ou présence assidue à des manifestations populaires. A ces moyens traditionnels d’exister s’en ajoute désormais un nouveau pour les candidats aux élections fédérales: participer à des sondages qui permettent aux électeurs de mieux les situer. A quelques jours de l’échéance, ceux qui n’ont pas encore voté ont l’embarras du choix. Qu’en pensent les candidats neuchâtelois?
«Aujourd’hui, c’est difficile de ne pas être sur smartvote.ch», relève la socialiste Martine Docourt. Presque tous les candidats neuchâtelois sont en effet présents sur cette plateforme, ainsi que sur easyvote.ch, qui vise les jeunes électeurs. Tous louent l’utilité de la démarche, même si elle est exigeante: «Ça m’a pris deux jours pour remplir le questionnaire smartvote», précise la vert’libérale Jennifer Hirter. L’électeur qui veut comparer ses positions sur tel ou tel sujet politique avec celles des candidats devra lui aussi prendre son temps.
Les plus pressés, ou ceux qui jugent prioritaires la...