Lundi dernier, une soixantaine d’acteurs culturels neuchâtelois se retrouvaient à la Case à chocs, dans la capitale cantonale. En se mobilisant, ils espèrent être entendus par le Conseil d’Etat. Et peser dans la future révision de la loi sur l’encouragement des activités culturelles.
"Nous ne trouvions pas d’espace pour l’échange dans le processus de tables rondes mis en place par le canton", explique Aurore Faivre, comédienne et présidente de Théâtre Pro NE, qui regroupe des professionnels de la scène indépendante. "Nous nous sommes dit qu’au lieu de râler, nous allions agir. Nous voulons entrer dans une démarche constructive. Nous n’y allons pas avec des fourches!"
"Être préparés"
Pour l’association, les "états généraux de la culture" de lundi visaient d’abord à préparer la sixième et avant-dernière table ronde, le surlendemain avec le conseiller d’Etat Alain Ribaux. "Nous voulions arriver préparés, avec des propositions claires", relève Aurore Faivre.
La présence de personnes...