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Derrière les armes, l’enjeu Schengen

Le Conseil d’Etat neuchâtelois soutient la révision de la loi sur les armes, soumise à la votation du peuple suisse le dimanche 19 mai. A ses yeux, les conséquences d’un refus seraient catastrophiques. La police serait privée d’un outil indispensable dans la lutte contre la criminalité.

20 avr. 2019, 12:00
La population suisse se prononcera le 19 mai sur la révision de la loi sur les armes.

Les tireurs sportifs neuchâtelois sont montés en première ligne pour s’opposer à la révision de la loi sur les armes, soumise au verdict du peuple suisse le dimanche 19 mai. Le Conseil d’Etat, lui, soutient cette révision.

Limiter la révision de la loi aux seuls tireurs sportifs est réducteur, selon lui. Elle concerne en premier lieu le maintien de la Suisse dans l’espace Schengen. Et un refus, aux yeux du Conseil d’Etat, aurait des conséquences qui dépassent largement le confort des tireurs sportifs, d’ailleurs quasiment pas impactés. Leur seule contrainte est d’obtenir une attestation prouvant la pratique du tir sportif dans les cinq à dix ans.

Si un «non» sort des urnes le 19 mai, la Suisse devra trouver un nouveau compromis dans les 90 jours avec la Commission européenne et tous les autres Etats membres de Schengen. En cas d’échec, l’accord sera automatiquement dénoncé. Un scénario probable, selon le...

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