Alors que le Grand conseil se déchire au sujet du plan d’assainissement des finances pour la période 2017-2019, le Conseil d’Etat a rendu public hier l’évaluation de la gestion financière du canton réalisée par l’institut de recherche économique indépendant BAK Basel.
Etayée par des comparaisons intercantonales, l’étude montre que, loin de bénéficier d’une administration en surpoids, le canton est surtout caractérisé par un niveau de prestations élevé en raison de particularités socio démographiques bien connues: «Une population un peu plus âgée, en un peu moins bonne santé», résume Laurent Kurth. «Le public, le Parlement et les médias ont tort de répéter que l’administration cantonale est pléthorique. Le rapport montre au contraire qu’elle est, en règle générale, efficace et svelte».
Mandaté par le Gouvernement, le bureau bâlois a comparé les dépenses publiques par domaine avec celles des autres cantons. L’étude confirme que les dépenses par habitant sont élevées: Neuchâtel présente...