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Un automobiliste neuchâtelois condamné pour avoir dépassé par la droite un élève-conducteur qui avait calé

Un automobiliste neuchâtelois a été condamné par la Cour pénale du Tribunal cantonal pour avoir dépassé par la droite un élève-conducteur qui venait de caler. L'écart coûtera au total 1000 francs au conducteur trop pressé.

18 oct. 2016, 16:41
/ Màj. le 18 oct. 2016 à 17:00
L'écart pour dépasser l'élève-conducteur coûtera finalement 1000 francs à l'automobiliste neuchâtelois trop pressé.

Un conducteur neuchâtelois vient d'être condamné par la Cour pénale du tribunal cantonal à une amende de 300 francs pour un écart interdit, auxquels s’ajoutent 700 francs de frais de procédure.

L’incident s'est déroulé en mars 2015 à Neuchâtel. L’automobiliste, au volant de sa BMW, se retrouve bloqué derrière un véhicule d’auto-école qui cale à un carrefour. Le propriétaire de la BMW dépasse alors le véhicule par la droite, en empruntant la voie du bus. 

Sous la pression des klaxons

Le moniteur d’auto-école dénonce les faits à la police. Le conducteur écope d’une amende de 390 francs et de 450 francs de frais de cause. Il lui est reproché d’avoir klaxonné et dépassé le véhicule d’auto-école par la voie de droite, en empruntant la piste réservée aux bus, puis de lui avoir coupé la route en se rabattant. 

L’automobiliste sanctionné s'oppose à cette amende. L’affaire remonte au tribunal de police, puis à la Cour pénale. Le conducteur de la BMW fait valoir qu’il s’est contenté de contourner "un obstacle immobile au milieu de la chaussée", sous la pression des automobilistes qui klaxonnaient derrière lui.

"Patienter quelques instants supplémentaires"

La décision de la Cour pénale vient de tomber: le conducteur trop pressé s’est bel et bien rendu coupable d’avoir contourné par la droite une voiture qui "ne s’apparentait pas à un obstacle fixe  ou à un véhicule stationné pour une durée indeterminée".

La Cour estime qu’il incombait au prévenu de "patienter quelques instants supplémentaires, le temps que le véhicule d’auto-école parvienne à redémarrer". Enfin, la Cour pénale confirme que l’automobiliste a enfreint le marquage au sol en franchissant la ligne jaune et en empruntant la voie réservée aux bus.

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