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Démission du procureur général du canton de Neuchâtel Pierre Cornu

Le procureur général du canton de Neuchâtel Pierre Cornu démissionne. Il en a informé aujourd'hui le Grand Conseil. Pierre Cornu quittera sa charge au 31 mai prochain.

28 déc. 2010, 16:38

Le procureur général quittera le service public pour rejoindre le 1er juin les rangs d'une organisation sportive, dont il désire pour l'heure taire le nom.

«Au moment d'achever mon parcours judiciaire, je tiens à dire mon  profond attachement à notre canton, à ses institutions et à sa  population. J'ai essayé de les servir avec engagement», écrit Pierre Cornu dans sa lettre de démission.

Contacté par «L'Impartial», Pierre Cornu dit avoir pris sa décision suite à une «bonne proposition à un bon moment». La réorganisation judiciaire en cours n'a en revanche rien à voir avec sa démission, assure-t-il.

Pierre Cornu est entré dans la magistrature judiciaire le 1er mars 1987, en qualité de juge d'instruction. Il est élu procureur général en 1997. Il  est l'auteur d'un ouvrage sur la procédure pénale neuchâteloise.

L'après-Cornu
Les socialistes neuchâtelois profiteront-ils de la démission de Pierre Cornu pour placer l'un des leurs? Rien n'est moins sûr.

Même si la gauche n'a jamais occupé le poste de procureur général depuis la création de la République et que Pierre Cornu n'a dû le sien qu'à une légère majorité de 58 voix sur 114, le PS n'envisage pas forcément de revendiquer le poste.

Président du PSN, Baptiste Hurni estime que «les forces ont été rééquilibrées depuis les dernières élections judiciaires».

La commission judiciaire, qui soumet ses recommandations au Grand Conseil, prend ses décisions à l'unanimité. Il est dès lors plus facile pour le législatif d'avaliser les recommandations de cette dernière.

«On essaie de faire passer prioritairement les valeurs», glisse Baptiste Hurni. Lequel ne voit pas d'objection à soutenir «une très bonne candidature» hors PS.

«Bien sûr, à compétences égales, on soutiendrait un candidat de gauche», précise le président du PSN. «Du moment où l'on ne pratique pas comme à Genève, où l'on s'inquiète de la couleur politique avant de considérer les compétences juridiques». /djy-ats

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