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Délinquance juvénile: l’Etat de Neuchâtel se défile-t-il?

Le sort réservé aux jeunes délinquants tracasse les députés neuchâtelois. Face à des signaux d’alerte, le gouvernement devra convaincre qu’il prend ses responsabilités.

07 mai 2019, 05:30
Les places en foyer fermé pour jeunes délinquants manquent en Suisse romande. Il n'en existe même pas pour les jeunes filles.

La prise en charge des délinquants mineurs est-elle défaillante en Suisse romande et dans le canton de Neuchâtel en particulier? Le gouvernement neuchâtelois devra rassurer durant la session du Grand Conseil qui s’ouvre ce mardi et se poursuivra mercredi.

La démarche est peu commune. Les questions au Conseil d’Etat sont habituellement posées par des députés. En l’occurrence, l’interrogation émane d’une commission du parlement.

On ne sait plus qui croire. C’est désagréable.
Patrick Herrmann, président de commission au Grand Conseil

«On ne sait plus qui croire. C’est suffisamment désagréable pour que l’on demande un éclaircissement en public», explique Patrick Herrmann, député Vert et président de la Commission des affaires extérieures.

Devant celle-ci, le ministre de la justice Alain Ribaux «a pas mal lénifié». Le tableau est bien plus «sombre» du point de vue de la Conférence latine des directeurs de justice et police, dont fait pourtant partie le conseiller d’Etat...

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