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De Neuchâtel à Berne à vélo pour le climat

Jeunes ou moins jeunes, débutants ou habitués, près de 100 habitants de la région ont pédalé samedi matin de Neuchâtel à Berne pour participer à la Grève du climat.

28 sept. 2019, 13:16
De Neuchâtel à Berne à vélo pour participer à la Grève du climat, samedi 28 septembre 2019.

Alors que la ville de Neuchâtel s’apprêtait à vivre une deuxième journée de Fête des vendanges, ce samedi 28 septembre à l’aube, près de 100 habitants du canton et des alentours s’y étaient rassemblés pour rejoindre Berne à vélo, de 7h30 jusqu’à 11h30. Ils y ont rejoint des milliers de manifestants venus de tous les coins de la Suisse pour participer au rassemblement national en faveur du climat, prévu dès 14h sur la place Fédérale.

Le rendez-vous était fixé près de l’église rouge, à 7 heures. Les participants de l’action «I Bike to Move it» («Je pédale pour faire bouger les choses») ont fait étape à Kerzers vers 9h30 pour continuer leur trajet neutre en émissions de CO2 avec près de 200 autres cyclistes venant de Morat, Lausanne et Genève.

Les jeunes au front

Comme lors des marches massives des dernières semaines à l’échelle mondiale, les jeunes étaient au premier rang de cette mobilisation. Pauline, 17 ans, militante de la Grève du climat, portait une affiche sur le dos avec l’inscription «Le climat c’est toi». L’étudiante neuchâteloise se réjouit de prendre part à cette action: «On dit souvent que les jeunes manifestent, puis ne font rien. Aujourd’hui, nous montrerons notre engagement», assure-t-elle.

Et pas question d’écarter les plus petits. C’est pourquoi Cécile et Gaëtan sont venus du Val-de-Travers avec leurs deux enfants de 11 et 10 ans. Ils comptent les impliquer aux mieux dans la cause, puisque «finalement, ce sont eux qui vont devoir vivre avec les conséquences». Pour Lou, le cadet, la solution semble évidente: «Pour réduire les émissions de CO2, il faut utiliser le vélo plutôt que la voiture», propose-t-il avec conviction.

Un appel à l’action

«L’objectif d’aujourd’hui est de faire pression sur les politiciens pour qu’ils agissent, d’autant plus que les élections fédérales approchent à grands pas», souligne Joëlle. Cette militante vaudoise de 43 ans fustige l’inaction politique face à l’urgence climatique: «Si le bien commun était au cœur de nos politiques publiques, nous ne serions pas dans cette situation catastrophique.»

Pour Jean-Paul, faire bouger les lignes demande une approche plus engagée. Le Chaux-de-fonnier de 72 ans, qui hésite à rejoindre le groupe Extinction Rebellion, reste convaincu que la désobéissance civile et la non-violence sont les seuls moyens d’agir.

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