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De la Brunette au Cube, Philip Morris est à Neuchâtel depuis 50 ans

Sept parlementaires fédéraux et des exécutifs du Canton et de la Ville de Neuchâtel quasi au complet: les 50 ans du rachat des Fabriques de tabac réunies par Philip Morris ont été célébrés ce jeudi soir entre VIP. Le personnel, lui, est convié à une grande fête demain à Cortaillod.

11 sept. 2014, 20:30
Le site en 2010 vue d'avion: en 50 ans, Philip Morris a investi à Neuchâtel des centaines de millions de francs.

Outre les autorités neuchâteloises, des représentants des exécutifs de la ville de Lausanne et du canton de Vaud, où le cigarettier américain a son siège international, était aussi de la fête. Et c'est le syndic de Lausanne Daniel Brélaz qui, incontestablement, a fait le discours le plus piquant, relevant par exemple la schizophrénie d'un Etat qui organise à la fois la légalité et l'illégalité, en allusion aux dispositions régissant le commerce de cigarettes électroniques, un produit que Philip Morris développe d'ailleurs à Neuchâtel.

Arrivé à Neuchâtel en 1964 via le rachat des Fabriques de tabac réunies, le géant américain, comme nous l'avons écrit dans "L'Express" et "L'Impartial" de jeudi, n'a pas cessé d'investir. Dernière réalisation en date? Le parking à étages que les automobilistes ont pu voir pousser avant qu'ils ne filent dans le nouveau tunnel de Serrières. Mais des centaines de millions ont été investis au fil des années, dont plus de 200 millions d'un coup en 2009 pour le Cube, qui accueille les activités de recherche et développement.

Un "anticyclone fiscal"

Aujourd'hui, 1500 personnes travaillent à Neuchâtel pour le cigarettier, qui est aussi le plus gros contribuable du canton et de la Ville, avec plusieurs dizaines de millions de francs d'impôts versés chaque année. Président du Conseil communal, Olivier Arni en est reconnaissant à Philip Morris: "Grâce à ces retombées financières, nous avons pu nous développer avec dynamisme, tout en désendettant et en investissant dans le patrimoine et les infrastructures culturelles", a-t-il relevé Mais "vivre avec l'anticyclone fiscal de PMI est, certes une grande chance, mais aussi une fragilité."

Des souvenirs personnels

C'est dans le Calumet, le restaurant d'entreprise, que la manifestation s'est déroulée, avec vue sur la piscine de Serrières. La piscine de la Brunette, comme disent encore nombre de Neuchâtelois. D'ailleurs, toutes les personnalités présentes à la fête avaient au moins une anecdote personnelle à raconter. Alain Ribaux jouait au foot sur le terrain du FC Serrières, son homologue vaudois, Philippe Leuba y arbitrait des matches, l'épouse de Daniel Brélaz fumait des Brunette et la conseillère nationale Sylvie Perrinjaquet voyait, petite, les publicités de cigarettes sur les murs de l'usine.

Même André Calanztopoulos, PDG de Philip Morris International, s'est souvenu de ses années de formation en production, au début de sa carrière, passées à Neuchâtel. "Je suis à jamais reconnaissant à nos collègues de Neuchâtel pour tout ce qu'ils m'ont appris."

Et vous, quel est votre souvenir lié à l'usine de Serrières?

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