Il était un peu plus de 19h45, hier soir à Neuchâtel, lorsque fut posée la première question venant du public. Au micro, le Chaux-de-Fonnier Jacques Wacker, ancien médecin hospitalier: «Comprenez-vous la démarche selon laquelle l’Hôpital neuchâtelois ne compterait plus qu’un site de soins aigus?»
La question s’adresse à Thierry Carrel, directeur du centre de chirurgie cardiaque des hôpitaux universitaires de Bâle et Berne. C’est l’un des quatre intervenants d’un débat qui, hier soir, dans une aula des Jeunes-Rives bien garnie, a tenu ses promesses: il a témoigné de la diversité et de la complexité du système de soins. Ajoutez les contraintes financières, le cadre légal ou encore les frontières cantonales, sans oublier une bonne louche d’émotionnel, et vous obtenez un mélange explosif. Ou du moins à même de diviser, peut-être, la population d’un canton...
L’accès pour tous
Elles ont été d’autant plus tenues, ces promesses, que les intervenants étaient riches...