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Davantage d’oiseaux d’eau hivernant sur les lacs de Neuchâtel et de Morat

Le recensement de l’Association de la Grande Cariçaie dénombre davantage d’oiseaux d’eau hivernant sur les lacs de Neuchâtel et de Morat.

29 nov. 2018, 17:47
L’Association de la Grande Cariçaie en a dénombré 80’108 lors d’un recensement effectué le 18 novembre.

Les oiseaux d’eau hivernant sur les lacs de Neuchâtel et de Morat sont un peu plus nombreux cette année. L’Association de la Grande Cariçaie (AGC) en a dénombré 80’108 lors d’un recensement effectué le 18 novembre.

Ce nombre apparaît légèrement supérieur à la moyenne des comptages accomplis chaque année depuis 1991, a indiqué jeudi l’AGC. Les 80’108 individus répertoriés il y a une dizaine de jours étaient répartis à raison de 76’491 sur le lac de Neuchâtel et de 3617 sur le lac de Morat, précise le communiqué.

La rive sud du lac de Neuchâtel a accueilli les trois quarts des oiseaux du lac. Parmi les oiseaux de la rive sud, un peu plus d’un quart étaient présents dans les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale et internationale (réserves OROEM).

Grèves de la Corbière

Les Grèves de la Corbière, situées entre Estavayer-le-Lac et Chevroux (VD), restent de loin l’endroit le plus peuplé (22’326 oiseaux estimés), précise l’AGC. Le niveau très bas du lac de Neuchâtel (à 428,95 mètres le jour du recensement) a favorisé la présence de certaines espèces de «canards de surface».

Ces derniers se nourrissent le long de la rive, dans les zones peu profondes. Parmi ces «canards de surface», le canard pilet, avec 135 individus, affiche cette année un record de présence depuis le début des comptages de novembre et la sarcelle d’hiver se rapproche aussi de son record respectif avec 577 individus.

Chez les «canards plongeurs», qui forment la plus grande partie des oiseaux du lac, le fuligule milouin a été l’espèce la plus abondante, avec 27’140 individus, dont 12’145 estimés dans le secteur des Grèves de la Corbière.

Nette rousse en force

Après son record de l’an dernier, la nette rousse a maintenu ses forts effectifs du moment: elle est à peine moins nombreuse cette année, avec 20’810 individus. Il s’agit de l’espèce la plus représentée sur le lac de Neuchâtel, après le fuligule milouin.

Même si son effectif peut paraître dérisoire en comparaison des deux espèces précédentes, la présence de 16 fuligules nyroca à corcelette est également à relever, car cette espèce n’est que rarement vue en aussi grande troupe en Suisse.

La surprise du recensement est la présence d’un labbe parasite, un oiseau de mer se reproduisant dans l’extrême nord de l’Europe, qui a été aperçu sur le lac de Morat à une date très tardive pour lui. Quelques individus transitent par la Suisse pour rejoindre leurs quartiers d’hiver au large de l’Afrique occidentale.

Le prochain recensement international est agendé au 13 janvier prochain, note encore l’AGC. Les lacs de Suisse accueillent une grande part de la population hivernante européenne.

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