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Danseuses exotiques renvoyées

Les tenanciers n’ont plus le droit d’engager des femmes provenant de pays extra-européens. Les établissements neuchâtelois vont-ils survivre à cela?

11 janv. 2016, 00:54
Aushang von Taenzerinnen bei einem Night Club in Zuerich am Dienstag, 28. Oktober 2014. Der Bundesrat hat entschieden, das Cabaret-Taenzerinnen-Statut aufzuheben. Fuer Taenzerinnen aus Drittstaaten soll es keine Ausnahmebewilligung mehr geben. Die Aufhebung des Statuts war umstritten.(KEYSTONE/Walter Bieri ) SCHWEIZ CABARET TAENZERINNEN

«On tourne avec moins de filles. Ce début d’année est difficile pour nous. Les agences qui recrutent les danseuses à l’étranger n’ont pas fait leur boulot. Elles doivent nous trouver de nouvelles provenances.» Michel Vuarnoz, patron du Frisbee à Neuchâtel, s’inquiète sérieusement de l’avenir des cabarets dans le canton. Il cherche désormais à travailler avec des Roumaines, des Bulgares ou des Polonaises. «Mais si nous ne trouvons plus de filles, ce sera la fermeture pour beaucoup d’entre nous.»

Depuis le 1er janvier 2016, les gérants des cabarets de Suisse sont contraints d’engager uniquement des danseuses suisses ou européennes, dont le séjour est régi par l’accord sur la libre circulation des personnes.

Jusqu’à présent, la majorité des femmes qui exhibaient leur corps dans ces lieux nocturnes étaient principalement des Dominicaines, des Sud-américaines, des Marocaines et des Ukrainiennes. Fin décembre, elles ont été invitées à quitter le canton. «Nous les avons informées...

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