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Dans les pas de Plonk & Replonk

Vrai marathon de 9 heures du matin à 5 heures du soir.

03 juin 2016, 01:46
JACQUES FROIDEVAUX ET MIGUEL-ANGEL MORALES, ENTOURÉS PAR STÉPHANE DEVAUX (RESPONSABLE DE LA RUBRIQUE MONTAGNES, À GAUCHE) ET NICOLAS WILLEMIN (RÉDACTEUR EN CHEF) À L’HEURE DU BRIEFING MATINAL. L’APRÈS-MIDI, ILS ÉTAIENT ACCOMPAGNÉS PAR LA RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE SOPHIE WINTELER.

«‘L’Express’ et ‘L’Impartial’ sont des journaux d’avenir et qui le resteront, comme disait le général de Gaulle en parlant du Brésil. Nous allons nous y impliquer très sérieusement, avec une info de première main, une pertinence de tous les instants.»

Nous avons assisté hier à la rédaction du journal que vous tenez dans vos mains. Plonk et Replonk, le célèbre collectif chaux-de-fonnier, en l’occurrence Jacques Froidevaux et Miguel-Angel Morales (Hubert Froidevaux étant occupé ailleurs) ont été nommés rédacteurs en chef l’espace d’un jour. Cela à l’occasion de l’expo «Ki Ké Koi» inaugurée ce soir à 18h aux anciens abattoirs de La Chaux-de-Fonds et qui leur rend hommage (notre édition de mercredi).

Neuf heures: séance de rédaction à «L’Impartial». Il s’agit pour les big bosses de choisir l’actualité qui les inspire. Le Musée militaire de Colombier? Tout bien. Commentaires à deux voix: «En faire le musée de la boîte de singe? Du singe bio, alors? Du singe vegan!» La tête-de-moine servie en classe économique de la compagnie Swiss? Nickel. «La tête-de-moine qui s’envoie en l’air! On pourrait faire une liste de tout ce que les autres compagnies proposent cet été, le boudin moldave, le pied de porc...» Ou bien un angle sexy pour traiter du bilan des entrepreneurs neuchâtelois? «Ouais, bien, pour relancer l’économie...» Pour la présentation de la saison de l’Ensemble symphonique Neuchâtel, «on a des images. Un orchestre emporté par un torrent de montagne. Ou bien un violoniste sans archet». Et les sports? Miguel: «J’ai toujours rêvé d’un footballeur en plein effort en remplaçant le ballon par une enclume.» En revanche, les Plonk ne veulent pas plaisanter avec des thèmes comme une personne dont l’avenir est en jeu. «Le deuxième degré là-dedans, c’est un peu malvenu.»

Onze heures: bureau de Plonk et Replonk. Miguel: «Bon, je piaffe. On fait comment?» Jacques: «On fait de la place sur la table.» Au boulot! En se partageant ce qu’il y a à faire, concocter les textes, chercher les images. Non sans être dérangés par des gens qui passent, le téléphone qui sonne. Ça commence à chauffer. Quel état d’esprit? «On se sent comme des patrons de presse. Nous sommes très heureux d’avoir racheté ‘L’Impartial’. Nous allons enfin en faire quelque chose de valable. On veut un max de pognon! On ne reculera devant rien pour cela.»

Douze heures: Jacques va chercher le pique-nique. Pas question de faire une pause resto...

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