Aujourd’hui, seules trois communautés religieuses neuchâteloises sur environ 80 sont reconnues d’intérêt public par l’Etat: les Eglises réformée évangélique, catholique chrétienne et catholique romaine. Avec les devoirs qui leur incombent. Et les droits dont elles disposent, comme la perception – par l’Etat et à ses frais – d’une contribution volontaire de leurs membres, du droit à l’exonération fiscale, de celui de dispenser une éducation religieuse dans les locaux scolaires ainsi que de participer au service d’aumônerie dans les prisons et les hôpitaux.
D’ici la fin de la législature (2017), le gouvernement aimerait pouvoir offrir aux autres communautés religieuses la possibilité d’obtenir des prérogatives comparables et de mieux s’intégrer dans le tissu social neuchâtelois. Une démarche qui, dans le contexte mondial actuel, prend tout son sens. Il s’agit aussi de s’adapter à l’évolution de la réalité religieuse du canton, «avec une tendance à un léger agrandissement des communautés catholique romaine et...