Les deux premiers projets du Centre romand de recherche en criminologie (CRRC) de l'Université de Neuchâtel ont obtenu le soutien du Fonds national suisse (FNS) pour un montant total de 350'000 francs. Le CRRC se consacre à la recherche et non pas à l'enseignement.
Le premier projet concerne une comparaison entre la sévérité des sanctions pénales prononcées par les juges et celles que le public désirerait que la justice applique. La seconde porte sur l'effet du nouveau code de procédure pénale sur le travail de la justice, a indiqué lundi l'Université de Neuchâtel.
L'originalité de cette unité de recherche active depuis le début de 2014 tient au fait qu'elle envisage des partenariats hors du sérail académique avec les polices neuchâteloise et jurassienne, ainsi qu'avec d'autres instituts publics et privés. Le CRRC vise donc à fédérer des chercheurs d'horizons variés.
Les objets d'études comprennent les notions de déviance, de crime, de victimisation, de sanction, de police ou encore celles de législation et justice pénales.