Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Creux-du-Van: les VTT inquiètent le Grand Conseil

Le Grand Conseil neuchâtelois a accepté deux recommandations en lien avec le Creux-du-Van. Ils demandent une meilleure signalisation pour les VTT et davantage de moyens humains pour veiller sur le site naturel.

23 févr. 2021, 18:53
Les textes validés par le Grand Conseil demandent que l'on donne plus de moyens aux rangers (photo) pour mener à bien leurs missions.

Les députés neuchâtelois ont accepté mardi deux recommandations en lien avec la préservation du site exceptionnel du Creux-du-Van. Ils veulent notamment des mesures pour faire respecter la réglementation sur la circulation cycliste.

«La pression sur le site s’est accrue avec la pandémie», a déclaré la Verte Doris Angst dans sa recommandation, approuvée par 70 oui, 42 non et une abstention. Le Creux-du-Van accueille chaque année plus de 100 000 visiteurs, ce qui est «énorme au regard de la fragilité du site».

Selon la députée, la pratique répétée du VTT dans les pâturages du plateau du Soliat détruit malheureusement sa flore fragile. Elle est par ailleurs interdite par la loi à cet endroit. Selon elle, «il devient nécessaire de mieux sensibiliser les adeptes du VTT, par exemple par une meilleure signalisation, de manière à éviter les atteintes à la flore fragile des pâturages.»

Opposition au Tribunal cantonal

Le conseiller d’Etat Laurent Favre a expliqué qu’il était favorable à une signalétique. «Une signalisation ad hoc sur les bonnes conduites est prévue dans le plan d’affectation cantonal mais ce dernier fait l’objet d’une opposition au Tribunal cantonal. Nous avons bon espoir qu’il y ait une décision au printemps. Sans recours au Tribunal fédéral, on pourra aller de l’avant», a-t-il ajouté.

Dans une autre recommandation acceptée de justesse par 53 oui, 52 non et 1 abstention par le Grand Conseil, Doris Angst aimerait que le Conseil d’Etat se donne les moyens adéquats pour une meilleure surveillance du site et une meilleure information du public. La députée aimerait par exemple que le nombre des rangers augmente.

Le Conseil d’Etat y était opposé. «Il y a sur ce site un ranger employé à 80%, dont 20% payés par le canton de Vaud. Il est soutenu dans sa tâche par un garde-faune et par neuf agents nature, qui assurent des compétences auxiliaires. Comme les ressources sont suffisantes et les moyens du canton sont limités, il serait démesuré d’augmenter le nombre d’EPT», a expliqué en vain Laurent Favre.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias