La première vague de Covid, dès le mois de mars, avait rapidement suscité de nombreuses actions d’entraide dans la région. Pages sur les réseaux sociaux, plateformes sur internet mais aussi actions concrètes sur le terrain s’étaient rapidement multipliées. Qu’en reste-t-il aujourd’hui, au cœur de la deuxième vague?
«Les gens se concertent eux-mêmes»
Lancée mi-mars, la page Facebook Solidarité neuchâteloise avait rencontré un succès fulgurant. Elle existe toujours et se porte bien, puisqu’elle compte aujourd’hui 6500 abonnés. Mais le dispositif a changé: la hotline mise sur pied au début de la pandémie par ses initiateurs n’existe plus, et l’équipe qui l’avait lancée n’intervient plus que pour la validation ou non des publications que les membres postent sur la page. Pour le reste, ce sont les abonnés qui la font vivre seuls, en demandant ou en offrant leurs services, ou en relayant les informations officielles des autorités sur la pandémie.
«La question...