Dès le jeudi 5 novembre, les personnes sans facteurs de risques (âge, obésité sévère, maladie chronique, etc.) et qui ne travaillent pas dans le domaine de la santé ne seront plus obligatoirement testées si elles ne présentent pas de symptômes graves du Covid-19, indique ce dimanche le Canton dans un communiqué. Elles seront invitées à se rendre sur le site www.coronacheck.ch, à répondre au questionnaire puis, en fonction du résultat, à se placer en isolement ou en quarantaine, sans besoin d’être testées.
Libérer des ressources
«Pour des personnes jeunes qui présentent les symptômes classiques du Covid-19, comme la perte de goût ou de l’odorat, et qui ont été en contact avec une personne positive, ça n’a pas de sens d’engorger le système en les testant», explique le médecin cantonal Claude-François Robert.
En s’annonçant sur le site du Canton, ces personnes pourront obtenir en ligne une décision d’isolement, qui fera foi auprès de l’employeur. Le processus total prendra moins de 30 minutes. «Cela rendra la vie plus facile aux personnes atteintes et permettra de libérer des ressources pour les gens vulnérables, notamment les clusters dans les EMS», poursuit Claude-François Robert.
Nouveau centre de tests à Cernier
D’autre part, comme déjà annoncé dans nos colonnes, un nouveau centre de dépistage avec filière accélérée, desservi par Nomad, ouvrira ce lundi 2 novembre dans les locaux du Mycorama, à Cernier. La prise de rendez-vous peut se faire via le site Internet de Nomad (www.nomad-ne.ch), afin de désengorger la hotline Covid (032 886 88 80), ou par l’application coronacheck.ch.
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«Cette filière est réservée aux personnes qui ne présentent pas de facteurs de vulnérabilité particuliers», indique Gabriel Bader, directeur de Nomad. En effet, il n’y aura pas de regard infirmier sur les personnes testées.
Bientôt les tests rapides
Quant aux tests rapides antigéniques, ils seront bientôt disponibles et intégrés dans le dispositif neuchâtelois de dépistage, selon le communiqué. Ces tests rapides sont uniquement indiqués dans la période des quatre premiers jours après le début des symptômes. Selon les indications reçues par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) le 29 octobre, leur utilisation n’est pas indiquée pour les personnes vulnérables ou pour des dépistages dans le cadre de voyages ou du travail.
Toutefois, si les tests eux-mêmes sont très rapides, ils nécessitent une certaine infrastructure. «Il faut mettre en place des flux adéquats dans les lieux de dépistage, pour éviter la contagion. Et ils doivent toujours être effectués par des personnes formées, ce n’est pas un test de grossesse que l’on peut faire à la maison», précise Claude-François Robert.