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Covid-19: le Grand Conseil neuchâtelois prolonge la situation extraordinaire

Les députés neuchâtelois ont accepté, ce mardi, de prolonger l’état de situation extraordinaire jusqu’au 26 janvier 2021, date de la prochaine session du Grand Conseil.

01 déc. 2020, 16:22
Les députés du Grand Conseil ont été accueillis, avant leur session à La Chaux-de-Fonds, par des restaurateurs venus manifester leur désapprobation face aux mesures prises par le Conseil d'Etat.

L’approbation par les députés neuchâtelois de l’état de «situation extraordinaire» a été entérinée, ce mardi, par 91 oui, 10 non et 11 abstentions. Le Conseil d’Etat pourra ainsi prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la population, moyennant une information régulière des commissions financière et de gestion, ainsi que des chefs de groupes.

«Le drapeau reste rouge et la deuxième vague est encore bien présente, même si la baisse est amorcée. La situation reste instable, d’autant plus que la période des fêtes se conjuguera vraisemblablement avec l’émergence de la grippe. Il faut donc des conditions-cadres pour pouvoir prendre des décisions rapidement», a déclaré Monika Maire-Hefti, présidente du Conseil d’Etat.

Oppositions et abstentions

La détérioration de la situation économique dans certaines branches pourrait nécessiter des mesures de soutien urgentes dans des domaines relevant ordinairement de la compétence du Grand Conseil. De plus, la fin de l’année correspond à une période de ralentissement de l’activité parlementaire, le Grand Conseil, après ses deux jours de session mardi et mercredi, ne siégeant plus en session ordinaire avant le 26 janvier, soit dans huit semaines. 

Plusieurs députés ont cependant voté contre la prolongation de l’état de situation extraordinaire ou se sont abstenus. «Les procédures extraordinaires doivent le rester», a ainsi lancé le député vert’libéral Maxim Auchlin, qui ne comprend pas le sens de cette prolongation.

Allègements des mesures?

Au sein des groupes Popversol et PLR, quelques députés ont également manifesté leur désapprobation, estimant, pour certains, que le Conseil d’Etat «prenait des mesures trop strictes». Plusieurs groupes ont noté, en outre, que la communication aux députés des mesures gouvernementales pourrait être améliorée. 

Monika Maire-Hefti a par ailleurs indiqué que le fait de prolonger l’état de situation extraordinaire jusqu’au 26 janvier ne signifiait pas qu’un allègement des mesures sanitaires, en particulier pour les établissements publics, serait impossible avant cette date.

«Le Conseil d’Etat examine chaque semaine, voire deux fois par semaine, l’évolution de la situation et d’éventuels assouplissements», a précisé la présidente du gouvernement. Elle a aussi noté que la suspension des délais référendaires était prolongée jusqu’au 26 janvier.

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