Non, les dirigeants de fitness neuchâtelois ne sont pas des cancres. Mais on a bien failli y croire en lisant une dépêche de l’Agence télégraphique suisse (ATS) hier. On y apprenait que selon le secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), six des huit dénonciations pénales diligentées après une enquête nationale sur l’affichage des prix des produits et prestations vendues dans les fitness concernaient des établissements du canton. En fait, c’est faux. Il n’y a eu aucune dénonciation pénale à Neuchâtel. A l’origine de cette erreur, un malentendu sur l’interprétation des données transmises au Seco par la Fédération romande des consommateurs (FRC), mandatée par le canton pour étudier la question.
«Il y a eu une incompréhension entre nous et le Seco», explique Pierre-François Gobat, chef du Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav). «Depuis plusieurs années, pour ce genre d’enquêtes, nous mandatons la FRC, section Neuchâtel, pour les...