Cette année, le Marché-Concours national des chevaux à Saignelégier aura comme hôte non pas un canton, mais la Fédération nationale des costumes suisses (FNCS). Forte de 15’000 membres, 3000 enfants, 26 sections cantonales, 600 groupes et 700 costumes, la FNCS est, dirait-on, bien assez costaude pour durer.
«Sauf que des petits artisans et leurs savoirs sont à l’agonie, voire disparus», s’inquiète Monica Péter-Contesse, membre du comité directeur de la FNCS. «Et cette perte d’habiletés bien spécifiques met en péril nos traditions, notamment en rendant plus difficile la confection des tenues typiques de nos régions.»
Savoir-faire neuchâtelois disparus totalement ou presque
Affiliée à la société du costume neuchâtelois, elle évoque ce qu’on fabriquait dans le canton de Neuchâtel aux 18e et 19e: «les cotonnades peintes, les indiennes dont les musées prouvent l’ancienne richesse, les dentelles aux fuseaux à la renommée mondiale, les fils de soie de la plus grande finesse se...