C’est la question que peuvent se poser nombre de lectrices et de lecteurs qui consultent les sites d’info, les journaux et les magazines: on est où, là? On en voit où, des comme nous, des plus petits, des plus gros, des plus minces, des personnes d’origines différentes ou avec un handicap?
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La question n’est pas anodine: l’image corporelle véhiculée par la société en général, et les médias en particulier, influe sur le bien-être, notamment celui des ados. Elle peut conduire à une faible estime de soi et à l’apparition de troubles alimentaires ou d’autres pathologies.
En Suisse romande, selon une étude de 2016, 49% des jeunes filles et 40% des jeunes garçons se trouvent trop gros, alors que seuls 20% sont réellement considérés en surpoids d’un point de vue médical. Beaucoup d’ados garçons s’imaginent aussi trop maigres parce qu’on leur renvoie comme modèles des hommes bodybuildés.
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Sans doute la presse régionale est-elle moins touchée par ce fléau que les titres dédiés à la mode ou les comptes d’influenceurs Instagram. Nous aimons montrer les gens tels qu’ils sont et nous tâchons de chasser de nos textes les formulations qui pourraient être perçues comme discriminantes.
Mais nous pouvons faire mieux pour le développement d’une image corporelle positive. Par exemple en évitant de promouvoir des pratiques alimentaires ou sportives extrêmes. C’est le sens du programme romand #MOICMOI auquel notre rédaction participe. Alors, on est où, là? On est sur «ArcInfo», un média de journalistes professionnels engagés pour une information de qualité et fiers de cultiver une certaine bienveillance.