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Coronavirus: les dessins plus forts que les mots pour alerter les jeunes

Le dessinateur neuchâtelois Vincent L’Epée dégaine ses crayons pour sensibiliser les jeunes aux risques liés au coronavirus. Il rejoint ainsi la campagne originale et ludique lancée par son confrère Patrick Chappatte et un médecin-chef des Hôpitaux universitaires de Genève.

13 mars 2020, 05:30
Vincent L'Epée a mis en image la prévention du coronavirus.

«Si des crayons peuvent limiter la propagation d’un virus et ainsi protéger la vie des plus fragiles, on ne va pas se gêner!» 

Le dessinateur Vincent L’Epée se joint à la campagne de prévention ludique lancée autour du coronavirus, à l’invitation de son confrère Patrick Chappatte et du docteur Didier Pittet, chef du Service de prévention et contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève.

Les jeunes continuent de se rouler des pelles et de se donner des gnons. Or, ils doivent comprendre que ce n’est plus le temps des papouilles.
Vincent L’Épée, dessinateur et enseignants en arts visuels à Neuchâtel

«On constate que les jeunes restent insuffisamment sensibilisés sur le fait qu’ils risquent de transporter dans leur sac à dos de vilaines choses pour mémé et pépé», résume Vincent L’Epée.

Enseignant en arts visuels au collège des Terreaux, à Neuchâtel, il témoigne que «les jeunes n’ont rien changé dans leur comportement. Ils continuent de se rouler des pelles et de se donner des gnons. Or, ils doivent comprendre que ce n’est plus le temps des papouilles, momentanément en tout cas.»

«Un dessin, ça saute au visage des gens»

Ces principes de précaution élémentaires sont martelés dans tous les médias depuis deux bonnes semaines. «Mais pour faire passer un message, un dessin est plus fort que les mots. C’est drôle, sympa, facilement lu et retenu, et ça saute au visage des gens», relève le dessinateur d’«ArcInfo» et du «Journal du Jura».

Il précise que «les articles de presse restent indispensables pour amener de la précision et un certain recul. Le problème, c’est qu’il faut avoir envie de les lire…»

Dans toutes les écoles?

Vincent L’Epée a proposé ses dessins au Service de l’enseignement obligatoire du canton de Neuchâtel, «en espérant qu’ils soient diffusés et affichés dans un maximum de classes de tous les cercles scolaires. Si on peut toucher de cette manière les jeunes, les enseignants et les parents, ce serait bête de s’en priver.» 

Ce jeudi, ses croquis et ceux de Chappatte avaient déjà trouvé place dans le «parcours coronavirus» du Réseau pédagogique neuchâtelois destiné aux enseignants et aux élèves.

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