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Conservatoire neuchâtelois: moins de solfège, plus de plaisir

Le Conservatoire de musique neuchâtelois s’oriente vers un enseignement du solfège «sur-mesure», afin de le rendre plus digeste auprès des élèves. Une réforme maousse qui concerne, à terme, près de 1600 élèves.

26 août 2019, 15:07
Du statut de "punition", Sylvain Jaccard, directeur du Conservatoire de musique neuchâtelois, espère que le solfège passera à celui de "réjouissance".

A quoi sert le solfège? «A rien!», répondent catégoriquement bien des musiciens, rebutés à l’idée de devoir étudier ce qui est pourtant le fondement de la musique. Pourtant, le solfège est à la musique ce que la grammaire est à la langue française: indispensable.

Le Conservatoire neuchâtelois, las de voir des élèves dégoûtés par cette matière, revoit intégralement l’enseignement de sa théorie musicale en cette rentrée. Ainsi, sa durée obligatoire d’apprentissage diminuera (environ six ans, contre huit actuellement), tout comme son enseignement.

Actuellement, chaque élève est tenu de suivre des cours de solfège tant qu’il étudie un instrument. Hélas, sur les 1600 étudiants du Conservatoire, environ 600 ne se plient pas à cette exigence. Ils se retrouvent ainsi privés de certificat de fin d’étude, bien qu’ils maîtrisent leur instrument. Un gâchis auquel l’institution veut mettre un terme, mais pas seulement. Les explications du directeur de l’institution, Sylvain Jaccard.

Sylvain Jaccard,...

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