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Congé maternité: le Syndicat des services publics neuchâtelois monte au créneau

Le Syndicat des services publics neuchâtelois a lancé une motion populaire pour que le congé maternité des fonctionnaires neuchâteloises débute à partir de la date de l’accouchement, même dans le cas d’un arrêt d’activité avant le terme.

13 janv. 2021, 11:03
Si 100 électeurs la signent, la motion sera traitée par le Grand Conseil comme une initiative émanant de l'un de ses membres.

Le Syndicat des services publics (SSP) lance une motion populaire en faveur d’un congé maternité des fonctionnaires neuchâteloises non tronqué. Si 100 électeurs la signent, elle sera traitée par le Grand Conseil comme une initiative émanant de l’un de ses membres.

Les femmes fonctionnaires du canton, enseignantes et employées de l’administration, voient actuellement leur congé maternité́ de quatre mois (122 jours) raccourci jusqu’à 24 jours si elles doivent diminuer ou cesser leur activité́ avant l’accouchement pour une raison médicale liée à la grossesse, a expliqué mercredi le SSP – Région Neuchâtel.

Double peine

La contrainte est valable même si l’interruption est justifiée par un certificat médical, précise le communiqué. «Seule une maladie grave et/ou une maladie sans lien avec la grossesse, obligatoirement préavisée par le médecin cantonal, permet de déroger à la clause», détaille le syndicat.

«Les femmes avec une grossesse difficile ou à risque subissent dès lors une double peine. Elles voient leur congé maternité́ amputé même si leur arrêt est justifié», déplore le SSP. C’est pourquoi il entend faire supprimer ces «injustices» en recourant à la motion populaire, instrument qui figure dans la Constitution depuis 2002.

Faire démarrer le congé maternité́ des fonctionnaires à partir de la date de l’accouchement se pratique dans plusieurs cantons romands, ainsi qu’à la Confédération, relève encore le SSP.

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