Condamnée par le Tribunal de police de La Chaux-de-Fonds en février dernier pour avoir mis le feu à la menuiserie de son époux, Ayati (prénom fictif) avait écopé de quinze mois de peine privative de liberté, avec un sursis de deux ans. Un jugement confirmé ce jeudi matin au château de Neuchâtel par la Cour pénale, présidée par Marie-Pierre de Montmollin.
Les faits remontent à l'été 2013. Pendant un laps de temps où personne ne l’a vue, la prévenue aurait profité pour bouter le feu à quatre endroits distincts du local de stockage, au sous-sol.
Dans son réquisitoire, le procureur Jean-Paul Ros a mis en exergue un faisceau d’indices concordants contre la prévenue. "Sa jalousie est un mobile", son "manque d’alibi" ou encore "sa présence dans les locaux au moment idoine" font d’Ayati la seule coupable possible. De son côté, le mandataire du mari a relevé la personnalité «sanguine et manipulatrice» de l'épouse.
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