Lorsqu’elle ouvre une enquête, la Commission de la concurrence (Comco) rend public les noms des sociétés ou des branches concernées. Ça a été récemment le cas d’Apple, de Swatch Group ou de Swisscom.
«Cela pose passablement de problèmes aux entreprises», juge le conseiller national neuchâtelois Philippe Bauer. «Les dégâts portés à leur réputation sont en effet immédiats», estime l’élu libéral-radical. «Il suffit, pour s’en convaincre, de constater les réactions que ces annonces suscitent dans les médias et sur les réseaux sociaux.»
Après l’enquête
«Dans un contexte de concurrence et d’économie de marché, il est évident qu’une entreprise annoncée comme étant sous enquête, et clouée au pilori par l’opinion publique, aura bien du mal à opérer dans des conditions normales et à conclure des affaires», relève le conseiller national.
Philippe Bauer, par voie de motion, demande une modification de la loi sur les cartels. Il souhaite que la publication de l’identité...